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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 22:06

 

 

 

Un carnaval, euh... des carnavaux !

 

 

 

 

 

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La baisse du niveau de l’éducation dans les pays africains devient au jour le jour un problème très crucial. Les écoles privées, qu’elles soient primaires, secondaires, ou supérieures, qui poussent dans tous les coins de rue comme des champignons, sont désignées comme principales responsables. Dans ces écoles, où la qualification des enseignants n’est pas garantie, raconte-t-on, les promoteurs, encaissant quelques pécules, sont prêts à faire passer avec de très bonnes moyennes les élèves les plus nuls. Le résultat est inévitable, c’est la production de masse d’une élite qui ne peut briller que par son incompétence. On se rappelle qu’avec un diplôme d’études primaires, nos grands-parents et parents étaient aptes à faire un très bon usage de la langue de Molière. Mais aujourd’hui, du Mali – l’un des cas les plus graves ! – au Congo, en passant par le Togo, le Burkina, le Bénin, le Sénégal, la Côte d’Ivoire... c’est des étudiants incapables de vous faire une phrase simple sans une faute grossière que vous rencontrez. Quant à leur compétence dans leurs domaines respectifs, bah ! « Comme branches du droit, nous pouvons citer les magistrats, les avocats, les juges, les notaires... », ça c’est la réponse d’un étudiant en troisième année de droit privé à la faculté de droit de l’Université de Bamako. « Le droit public, c’est le droit dont tout le monde peut se servir, parce que c’est public », l’exploit d’un autre étudiant en deuxième année de droit de la même université.

Il n’est pas possible de concevoir le moindre développement de notre continent avec un facteur humain mal formé. Même si, comme le disait un personnage d’Alain Mabanckou dans Black Bazar son dernier roman (Seuil 2009), nous n’avons pas inventé l’imprimerie et le Bic, ce n’est pas avec nos sagaies ou nos crocs que nous écrirons, enfin, une belle page de l’histoire de notre continent. Un peuple mal formé est une masse immonde, une plèbe... une tourbe selon Victor Hugo. Un peuple inutile qui ne peut jamais constituer une nation. Le temps où nous aurions pu aller à la conquête du monde avec nos couteaux, nos sagaies, nos lances, nos gris-gris... est passé. Aujourd’hui, pour, enfin, entrer dans l’Histoire, nous sommes tenus de prouver notre poids dans tous les domaines du savoir : art, sciences, belles lettres, technologie... Et cela ne peut arriver qu’à travers une bonne, très bonne formation.

Trop facile de mettre le fardeau de la mauvaise formation des élèves et étudiants sur le dos des seules écoles privées. Les écoles publiques ne valent pas mieux. Il y règne aussi la corruption, la gabegie, le népotisme, le harcèlement sexuel avec ces vieux profs libidineux propagateurs des NST (Notes Sexuellement Transmissibles)... Les autorités compétentes comme les inspections – si elles ne sont pas encore corrompues elles-mêmes - doivent mettre sur pied une vraie équipe de contrôle pour vraiment suivre le déroulement des cours et dans les écoles publiques et dans les écoles privées. Les bibliothèques scolaires, encore inexistantes dans la quasi-totalité des écoles privées et publiques, sont à garnir de documents utiles et conformes aux réalités contemporaines. Les punitions corporelles, qu’on cherche de nos jours à éradiquer dans les écoles, je ne sais, bigre, pourquoi, doivent être remises à leur place car selon la formule : « Le petit Blanc pleure devant du pain sec mais le petit Noir ne pleure que devant un bâton »... Le salaire des enseignants – ah, ce problème ! – doit être revu – à la hausse bien sûr -, car un enseignant, c’est en quelque sorte comme un chien – en commençant par moi-même bien sûr -, il ne peut connaître la morale que quand il tient un os...

Et la vente des diplômes dans les ministères de l’Enseignement ? Ah, ça, on y reviendra, car c’est un cas à étudier à part, un virus qui a besoin d’un vaccin spécial !

 

PS : Voici les exploits de quelques candidats au CEPE et au BEPC dans un pays africain, que m’a envoyés un ami du pays des hommes intègres, le Burkina.

Dictée-Questions
Vocabulaire : Expliquer

Abandonna: avoir un gros ventre, nourriture de porc.

Souffrance : grand animal

Mot de la même famille que tard : hectare, Moctare, batare.

 Histoire - Géo

Le plus long fleuve d'Afrique est Thomas Sankara, est le Nigeria

Trois continents de la terre : l'igname, patate, carrotté. Le continent indien et le continent Atlantique, Le sol, le sable et le gravillons

La terre contient de squeletés, des microbes, le coton, le maïs et l'arachide.

 On parle l'anglais au Ghana parce qu'il sont Ghanéens

Au Burkina on parle le français parce qu'il y a beaucoup de Mossi.

Sciences
L'élevage du poisson s'appelle l'agriculture

 Les deux parasites de la peau : l'oreille, la bouche.

Précaution à prendre pour une mère qui nourrit son bébé au biberon : Faire la vaccination contre le sida.

Rédaction :
Pendant les vacances j'ai levé 7 h 30 pour aller à Bobo et la pluie a mactrappée sur la route il a soulevé moi avec mon vélo pour aller voir vercher au barrage et au marigot. La route coule de l'eau. Les grondements du tonnerre tombe wigu.

 

Expression française (BEPC)

Sujet : La campagne de vaccination contre la poliomyélite est lancée.
Votre tante refuse de faire vacciner son enfant de quatre (04) ans. En une vingtaine de lignes, montrez-lui la nécessité de le faire vacciner

Rédaction : Si tu ne vaccines pas ton enfant, l'enfant peut devenir sourd bête.
Dans notre village vivait une femme méchante dont était ma tante. Je suis parti
pour se dialoguer avec ma tante.
Tante, vous ne savez pas que c'est la polio qui tue les pieds des enfants.
L'enfant handicapé sera marqué dans sa vie car il se sentira indifférent des autres.
Je m'exprime dans la suite pour convaincre ma tante sur la pointe de mon stylo.
Nous en tant que élèves, on nous a enseigné l'éducation des vaccins contre la vie
des enfants.
C'est obligé qu'on vaccine les enfants de zéro à cinq ans car la polio n'est pas
une maladie.
Un enfant vacciné contre la poliomyélite court le risque de la maladie.
Malgré le refus de ma tante, je l'essaie à convaincre.
L'handicapacité est dû à cette maladie.
Tanti, il faut mieux faire vacciner vos enfants que de les laisser blesser par
certaines maladies comme la polio.
Tante, donc goûtons la poliomyélite hors du pays.
Je crois qu'avec cette parole qui travers le cœur ma tante changera d'avis.



 

 

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